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samedi 7 août 2021

Vaccins contre le Covid-19 : le cycle menstruel de la femme potentiellement en danger

 
Injection vaccin contre le Covid-19

Depuis quelques semaines déjà l’on note ici et là dans le monde des voix de femmes qui s’élèvent, accusant la prise des vaccins contre le Covid-19 de troubler leur cycle menstruel. Et lorsque ces derniers arrivent, ils ont une ou deux semaines d’avance ou de retard. En plus, c’est avec un débit beaucoup plus abondant que d’habitude. Dans le point de surveillance des vaccins contre le Covid-19 sur la période allant du 16 au 22 juillet de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) de la France, ces inquiétudes concerneraient les vaccins Pfizer (Comirnaty) et Moderna (Spikevax). (Lire également cet article très utile sur le sujet).
226 cas de troubles menstruels enregistrés au 27 juillet 2021 par exemple sur 6,5 millions d’injections du vaccin Pfizer BionTech. Pour en savoir plus, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) de la France a lancé une étude ayant pour finalité d’établir le lien direct entre vaccination contre le Covid-19 et troubles menstruels. Les études n’ont rien révélé jusqu’ici. Selon l’ANSM, « en l’absence de bilan complémentaire pour la plupart des cas déclarés, il est difficile de déterminer précisément un rôle du vaccin dans la survenue de ces saignements menstruels ou génitaux ». Et de préciser qu’il s’agit d’« effets non graves » bien qu’« inattendus ».  Pour rassurer encore plus les femmes, déclare-t-elle que « Comme après toute vaccination, vous pouvez ne rien ressentir ou observer des effets secondaires (…) Ces effets sont désagréables mais ils ne sont pas graves et disparaissent spontanément après quelques jours ».
Les vaccins contre le Covid-19 restent des inconnus.
Mais toute fois face à l’inconnu, la question de la fertilité se pose avec acuité dans ces inconnus des effets des vaccins contre le Covid-19. L’ANSM a déclenché un « signal potentiel » en direction de l’OMS et des autorités sanitaires. En effet si les menstrues sont perturbées, si l’on ne maitrise pas totalement les effets négatifs à long terme  de ces vaccins contre le Covid-19, l’on ne peut savoir s’ils n’ont pas d’impact négatif sur la fertilité de l’homme et de la femme.

Laurent Gbagbo aurait-il trahi les Ivoiriens et la Côte d’ivoire ?

 

Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara

Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien, de retour dans son pays la Côte d’Ivoire depuis le 17 juin 2021, après 10 années d’incarcération dans les geôles de la Haye pour des faits dont il sera finalement reconnu innocent, a été reçu le 27 juillet dernier par l’actuel Président de la république Alassane Ouattara.  Un tête à tête de 30 minutes a suffi aux deux personnalités pour se dire ce qui tenait de cette rencontre. Devant la presse, l’actuel président a jugé qu’il était temps de laisser la crise qui est née des élections de 2010 derrière tandis que Laurent Gbagbo a demandé à son successeur la libération des prisonniers politiques : « j’étais leur chef de fil, je suis dehors aujourd’hui et ils sont en prison. J’aimerais que le président fasse tout ce qu’il peut pour les libérer ».

Cette image présentant les deux frères « ennemis » d’hier se tenant main dans la main, sourires aux lèvres  devant les caméras du monde semble sortir tout droit d’une surréalité. S’il a fallu plus de 5000 morts, des déportés, des humiliations et de nombreux orphelins laissés derrière pour y arriver, nous y sommes donc dans tous les cas les plus improbables. Ouattara et Gbagbo se tiennent par la main. Sûrement un message adressé à la nation ivoirienne et au monde entier annonçant l’avènement de la réconciliation de tout les peuples de la Côte d’Ivoire. Faut-il y croire ou en pleurer ?

Des morts pour rien ?

Rien à redire sur les tractations secrètes d’avant et d’après la libération de l’ex-chef d’Etat ivoirien. Ce qui reste important pour le citoyen lambda très enclin à mettre des « organes » et à passionner les affaires politiques de son pays est qu’en politique on n’est jamais amis ou ennemis à vie. Ce qu’il faut dire au peuple est que les affaires politiques dans le monde nous apprennent des choses. Par exemple : lorsque les baobabs s’affrontent, aux petits arbres de prendre les coups. Et ici les petits arbres sont les citoyens lambda du bas peuple. Ce peuple qui, à chaque fois, est instrumentalisé, appelé à se sectionner en camps ennemis, obligé de choisir entre deux enfants d’une même terre, et qui ignore les positions géostratégiques et géopolitiques profitant aux seuls marionnettistes cachés derrière le voile de la haine et du tribalisme entre frères. 

Quand est-ce que le peuple africain va-t-il finalement comprendre qu’il faut cesser un jour de faire le laquais et de servir de jouet à ceux qui ne pensent qu’à son extinction ? Comment y arriver s’il se refuse à apprendre de l’avancée du monde, de son histoire, de ses peines et frustrations provoqués par des peuples étrangers au siens ? Au-delà de cette image qui peut paraître apaisante pour ce pays, l’on a comme l’impression qu’il y a des non-dits qui font craindre la trahison du peuple par les deux parties. Certaines personnes craignent même que la vie de Laurent Gbagbo soit en danger.

mercredi 23 octobre 2019

Les Etats-Unis sont perdants dans le Grand Dialogue National du Cameroun


La tenue du Grand Dialogue National (GDN) est applaudie par la majorité des observateurs et demandeurs d’une causerie entre Camerounais. En attendant l’implémentation des recommandations par l’exécutif. Des étrangers qui partout se défendent ne pas avoir intérêt dans cette crise sociopolitique, appellent pourtant à un nouveau dialogue national inclusif. Le premier dialogue semble ne pas leur avoir offert le Cameroun à croquer. Le GDN a eu lieu du 30 novembre au 4 octobre 2019. Les fils et filles du pays de Douala Manga Bell se sont parlés et se sont écoutés sous la présidence du Premier ministre Dion Nguté, la seconde personnalité de l’Etat. Il s’est appuyé sur le discours initiateur du 10 novembre du Président Paul Biya. Des recommandations y ont été faites pour un Cameroun apaisé et moderne. La teneur des débats et la levée du tabou autour du Fédéralisme ont été salués. Les élus du peuple, certains leaders politiques, sociaux, régionaux, villageois, des séparatistes et fédéralistes y ont pris part.

On pourrait cependant regretter l’absence de certains financiers et leaders en prison. Mais on sait que ces derniers ont eu les leurs dans la salle. Depuis la crise au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, des mots d’ordre venant d’eux sont sur la place publique. Le but du Grand Dialogue National reste la pacification des deux territoires anciennement sous tutelle britannique qui se présentent plus ou moins séparatistes ou fédéraliste, mais beaucoup plus autonomistes. L’Article 62 de la Constitution du Cameroun a semblé être la fumée blanche à la colline de Nkol Nyada, au Palais des Congrès. « La décentralisation » est la voie, entend-on dire. Pourtant, quelques officiels des Etats-Unis et de l’Union européenne ont pris sur eux de faire du Grand Dialogue National un non-événement. Seulement en politique, tout comme en diplomatie, il n’y a pas d’action sans intérêt.

Un morceau du Cameroun national à tous les prix

La réciprocité n’occasionnerait-elle pas un incident diplomatique ? Les Etats-Unis ou pour ne pas créer d’amalgame, quelques personnalités américaines, conscientes de n’avoir pas réussi à imposer au Président Paul Biya la destination qu’elles avaient tracée, se battent comme diables pour vendre aux Camerounais leur Plan : il faut absolument que le Cameroun ait son Marcoussis ivoirien. Il faut que le Président soit face à face aux rebelles. Il faut que la division du Cameroun soit le seul sujet à l’ordre du jour, au moins le partage des postes de souveraineté. Tout semble à présent être une option. Y compris l’enterrement des personnes vivantes et le meurtre de Florence Ayafor, cette femme décapitée par les séparatistes et dont la vidéo publiée le 5 octobre a levé le poil de ceux qui sont encore restés Humains.

Encore plus d’horreur pour justifier l’inutilité de « leur Grand Dialogue National ». Un meurtre clairement commandité pour apprendre au monde et à l’international que ce n’est pas encore fini, que le pouvoir en place n’a pas discuté avec de bonnes personnes, qu’il faut deux parties et une médiation extérieure, sûrement américaine ou union européenne. La petite accalmie et l’essoufflement manifeste des velléités sécessionnistes ne doivent être tolérés. Mais de telles horreurs nous apprennent plutôt que le camp d’en face n’a pas d’argument juridique favorable. On est simplement en face de terroristes qui ont fini par comprendre que le combat est long, stratégique et le complot presque toujours voué à l’échec. On ne soumet pas un peuple seulement par l’horreur. Voici pourquoi la suspension de Facebook dans ces régions avaient fait un buzz mondial, tout comme la loi sur le terrorisme est combattue par cette même communauté internationale du crime organisée.

Les origines nationales contre les identités coloniales

Ce qui se joue au Cameroun est une savante manipulation qui mènerait le Cameroun au chaos si le coup d’arrêt ne vient à temps. Peu importe le dialogue ou toute autre offre du Président Paul Biya, les séparatistes ne reculeront pas tant qu’ils n’auront réussi à offrir un bout du Cameroun à leurs financiers. Chaque fois qu’un problème sera résolu, un autre sera sur la table. C’est ainsi la logique du chaos lent. Le statut spécial semble pourtant être réconciliateur. Mais il n’offre pas un Etat à gouverner dans son domaine Affaires étrangères, militaire et souveraineté. Les financiers veulent quant à eux le sous-sol du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des terres arables, un domaine d’essai nucléaire, une source d’eau douce mais non une simple autonomie pour la « Communauté anglophone » qui reste le cadet de leur souci.

Les autorités traditionnelles du Sud-Ouest ont sonné le glas d’un Etat qui regrouperait leurs populations avec celles du Nord-Ouest. Pour ces autorités, le Sud-Ouest est Sawa, alors que le Nord-Ouest est Grassfield (Ouest, Noun et Nord-Ouest). Ils se disent Camerounais de la République du Cameroun. Et c’est ici que les origines prennent à contre-pied les identités coloniales. Et c’est aussi ici que l’on comprendrait le rapprochement de ces partis politiques  qui se font du Mercatos en bons amis. La crise sociopolitique au Cameroun est aussi identitaire. Malheureusement au détriment de la République. Le besoin d’autonomie, la soif du pouvoir et des ambitions démesurées pourraient-ils un jour expliquer le choix que certains ont fait de pactiser avec des étrangers pour fragiliser et découper une fois de plus l’antre de la mère patrie ? L’histoire nous en dira surement mot un jour.

https://www.saimondy.net/2019/10/16/pourquoi-faire-du-grand-dialogue-national-un-non-evenement-marquant/

mercredi 9 octobre 2019

Conférences-débats sur la réformes du Franc CFA à Paris dès le 14 octobre

Pour parler du Franc CFA, la monnaie utilisée dans 14 pays d’Afrique, il faut être à Science Po Paris le 14 octobre prochain. Quelle incongruité ! Face à l’économiste Togolais Kako Nubukpo anti-Franc CFA, le Franco-Béninois Lionel Nzinzou pour qui cette monnaie coloniale est une chance pour l’Afrique en 2019. En somme, la France, au travers du Conseil Présidentiel Pour l’Afrique (CPA) mis sur pied par Emmanuel Macron en 2017, va offrir en spectacle les enfants d’un même continent qui vont s’étriper à son autel des sacrifices. L’un défendra les intérêts de sa mère patrie, l’autre les intérêts de son maître en Afrique. Des voix panafricaines se lèvent pour dénoncer le masochisme paternaliste de la France. Elles disent ne pas demander à la France une réforme, mais la fin de l’existence de cette « monnaie coloniale ».

L’influence de la France a baissé en Afrique. Elle n’y occupe plus que la 5ème place dans les affaires. L’Allemagne, la Chine, l’Inde et la Turquie l’ont relégué en classe inférieure. Mais beaucoup plus, c’est son arrogance qui lui a donné des œillets. Elle n’y avait cessé d’agir comme en terrain conquis. Conscient du réveil du plus vaste et potentiellement le plus riche continent au monde, Emmanuel Macron a vite fait de créer un cabinet pour le conseiller sur les Affaires africaines. Pour se départir de la sémantique « Monsieur Afrique de l’Elysée », il l’a nommé Conseil Présidentiel pour l’Afrique (CPA). Une nouvelle France-Afrique (Françafrique 2.0. Elle est composé de franco-Africains. A sa tête, un coordonnateur, le Béninois Wilfrid Lauriano do Rego. C’est ce Conseil qui, face à la perte d’influence politique et économique de la France sur le continent, l’a conseillé de multiplier les actions et les discours en faveur de l’Afrique et de sa diaspora.

Sauver le Franc CFA pour quel intérêt ?

On a connu le 27 août 2019 sa rencontre avec 400 Français d’origine africaine qualifiés pompeusement de « diaspora africaine ». Ce conseil a façonné son discours à la Conférence des ambassadeurs à l’Élysée. On y a vu Emmanuel Macron insister sur le fait que les stratégies françaises doivent désormais se « concevoir avec nos partenaires africains » et être portées « avec eux et pour eux ». Macron a expliqué aux représentants de la diplomatie française qu’ « une relation avec l’Afrique basée sur un sentiment ou parfois des réalités d’asymétrie » n’était plus d’actualité. Une lapalissade énoncée en mondovision par le Président de la France résume tout : « Nous sommes en train de vivre la fin de l’hégémonie occidentale sur le monde ».

Commencent-ils enfin à comprendre ? Pour Jean-Claude Félix-Tchicaya, chercheur pour l’Institut de prospective et sécurité en Europe (IPSE), « Emmanuel Macron renouvelle les visions et on sent que son discours à Ouagadougou a évolué. Mais il faut que les paroles soient suivies d’actes ». La CPA ou la boîte à idées de Macron vient de le conseiller des débats autour de la réforme du Franc CFA. Alors que les enfants du continent futur du monde réfléchissent sur leur avenir monétaire, la France, tout comme Agrippine, s’agrippe au pouvoir et refuse de lâcher la source de son rayonnement. On sait ce qui était arrivé à celle qui voulait diriger Rome au moyen de son fils Néron. Pour ne pas se poser de vraies questions, Lionel Zinsou, économiste Franco-Béninois et ancien ministre du Bénin, membre du premier cercle d’Emmanuel Macron, tente de nous faire avaler la couleuvre. Pour lui, le Président Macron veut « changer les codes, balancer les clichés pour ne plus vivre avec les oripeaux du colonialisme, du néocolonialisme ou de l’anticolonialisme.

La poudre de perlimpinpin

Il faut cesser d’être dans un rapport hégémonique vis-à-vis de l’Afrique. C’est complètement dépassé ». Que du réchauffé ! Pour lui répondre, nos regards se sont tournés vers les aspirations des Africains pour qui, la réforme n’est que de la « poudre de perlimpinpin ». On ne réforme par ce qui est mort ou dont on a en horreur l’existence. Dans sa logique d’organiser une série de débats afin de recueillir des propositions de réforme du Franc CFA, le Conseil Présidentiel pour l’Afrique de Emmanuel Macron, aurait auditionné à huis clos dans les locaux de l’Agence Française de Développement (AFD), à Paris, l’économiste togolais Kako Nubukpo, selon le site du journal Jeune Afrique. Son nom est cité parmi ceux qui ont jeté la monnaie Franc CFA au feu. Pour ce dernier, comme pour la majorité des Africains en ce jour, le Franc CFA est une monnaie de « servitude ».

Le 14 octobre, la CPA sera donc à Science Po Paris pour la première conférence-débat sur la réforme du Franc CFA. On ne cessera jamais de se poser la question à savoir pourquoi celui qui jure n’avoir aucun intérêt dans cette monnaie fait-il autant pour qu’elle ne lui échappe pas. Mais aussi comment et pourquoi elle réussit à faire des débats sur la réforme d’une monnaie étrangère et dont elle nie publiquement la propriété. Si cela se passe en France à chaque fois, alors le Franc CFA est-il la monnaie des pays d’Afrique francophone ? Ainsi, tout porte à croire que le schéma colonial, celui de la servitude monétaire et du nazisme monétaire n’a jamais cessé dans les rapports entre la France et ses anciennes colonies ou Etats sous tutelle.

Paul Biya libère certains responsables et militants du MRC

Paul Biya libère des membres et officiels du MRC. La nouvelle vient de tomber. Paul Biya frappe un nouveau coup après celui intervenu au 3ème jour du Dialogue national. En effet, hier, il avait libéré 333, dont 148 à Buea, 77 à Bamenda. Des personnes dont les affaires étaient pendantes devant le Tribunal Militaire de Yaoundé.

En ce jour de la fin du Grand Dialogue National, le chef de l’Etat du Cameroun vient d’ordonner une nouvelle fois un arrêt des poursuites. Cette fois pour les membres et le staff du Mouvement de la Renaissance du Cameroun, le MRC.

Pour l’apaisement du climat sociopolitique au Cameroun, le Président Paul Biya vient une fois de plus de tendre la main à tous ceux qui n’ont cessé de surfer sur la corde des troubles à l’ordre public. A l’heure actuelle, l’on ne sait si Maurice Kamto en fait partie. Il faut savoir que l’arrêt des poursuites n’empêche pas la reprise de poursuite si cela est nécessaire.https://www.saimondy.net/2019/10/04/le-president-paul-biya-libere-des-membres-et-officiels-du-mrc/