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lundi 9 août 2021

Perceptions du Droit d’auteur de la Sonacam : le message-Fax du Minac aux Gouverneurs

 


Le ministre des arts et de la culture du Cameroun, S.E Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, a publié un texte le 5 août 2021 dans lequel il demande aux gouverneurs des régions de se mettre aux côtés des administrateurs de la Sonacam dans leur exercice de perceptions des redevances du droit d’auteur auprès des usagers.

Le texte publié est un Massage-Fax dont les destinataires sont les représentants du chef de l’Etat Paul Biya, chacun dans l’une des 10 régions de la République du Cameroun. Le Minac leur « demande » en fait la « Facilitation des perceptions des redevances dues au droit d’auteur par la Sonacam […] Au titre de l’exercice 2021 ». Ce message adressé aux gouverneurs n’est pas anodin car dans un climat détendu, il serait plus que normal de voir l’argent des artistes être viré dans le compte de dépôts des OGC sans éclat de voix. Mais depuis des années, avant et après le retrait de l’agrément à la CMC du PCA Sam Mbendè par l’ex-Minac Ama Tutu Muna, de la mort de la Socam, jusqu’à l’arrivée de la Sonacam de Sam Fan thomas, les artistes ont buté sur le refus catégorique de certains usagers de payer la redevance du droit d’auteur. Seule la CRTV a pris sur elle tant bien que mal de s’acquitter de son paiement. Bien sûr entre négociations pour la revue du contrat la liant à l’OGC chargé de l’art musical et les ajournement desdits paiements.

Des perceptions aux forceps

Ceux que le portefeuille des perceptions appelle dans le droit d’auteur les « grands usagers », qui sont entre autres les Brasseries, les Grandes surfaces, les entreprises de téléphonie mobile, etc., ont joué intelligemment dans le flou artiste qu’ont créé eux-mêmes les artistes pour ne pas payer.  Le prétexte donné est que « qui paie mal paie deux fois ». En d’autres termes, ces grands usagers prétendaient ne pas savoir à qui verser les droits des artistes une fois que l’on est entré dans le cycle des OGC morts ou des retraits d’agrément. A tort ou à raison, ils ont réussi à jouir de plus d’une décennie d’intouchabilité.

LA SUITE https://www.saimondy.com/perceptions-du-droit-dauteur-de-la-sonacam-le-message-fax-du-minac-aux-gouverneurs/

samedi 7 août 2021

Jocelyne Béroard parle de l’avenir de Kassav après la mort de Jacob Desvarieux

 
Jocelyne Béroard et Jacob Desvarieux

La mort de Jacob Desvarieux aura des conséquences graves sur la suite de la troupe Kassav. Ce qu’en pense Jocelyne Béroard fait craindre le pire. Non seulement parce qu’il en était co-fondateur avec Pierre-Edouard Decimus en 1979, mais surtout parce qu’il en était le leader, un des chanteurs, guitariste et ingénieur de son. Kassav c’est Jacob Desvarieux sur plus d’un plan.
Avec la mort de Jacob Desvarieux, il est plus que temps de s’inquiéter de la vie du groupe. Parce que le départ d’un leader aussi charismatique comme il fut, est le plus souvent le signal du dispersement, de l’éparpillement et de la fin. C’est un peu ce que veut nous dire Jocelyne Béroard, celle qui a rejoint le groupe très tôt en 1980, bien avant plusieurs comme Patrick Saint-Eloi emporté par un cancer en 2010. Elle a été claire dans son interview accordée au journal Le Parisien à propos : « Continuer sans Jacob, cela ne va pas être possible ». 
La chanteuse Jocelyne Béroard est allée jusqu’à se poser la question du droit d’existence de ce groupe sans son co-fondateur : « Sans Jacob, est-ce qu’on a le droit d’appeler encore le groupe Kassav ? Je ne sais pas, on va y réfléchir. » La mort de Jacob pourrait donc sonner la fin d’une ère, celle où un groupe de jeunes artistes musiciens ont fait connaître au monde entier la musique traditionnelle de leur peuple. Ainsi que la langue créole qui l’accompagnait. Grâce au groupe Kassav, la Martinique, La Guadeloupe, les Antilles en général ont été révélées aux Africains et aux autres peuples du monde de la plus belle des manières.
Si la mort de Jacob Desvarieux peut en ces circonstances difficiles sonner comme le glas de Kassav pour les uns, pour ses nombreux fans que l’on a vus amassés tout le long des rues qu’a emprunté son cortège funeste, des millions de vues sur Facebook, Kassav restera un groupe mythique, une marque, un label de la Guadeloupe qui appartient bien aujourd’hui au patrimoine culturel de l’Humanité. A Jocelyne Béroard de faire perdurer le rêve en reprenant le rythme.

Obsèques de Jacob Desvarieux : voici comment le leader des Kassav’ sera inhumé ce 05 août 2021

 

Jacob Desvarieux et Jocelyne Béroard

Au moment où le Cameroun pleure une immense icone de sa musiqueNkotti François décédé le 04 août dernier à l’hôpital général de Douala des suites de maladie, les obsèques de Jacob Desvarieux, une autre immense icone qui a bien connu le pays de Mbida Douglas, auront lieu à l’autre bout du monde, dans sa Guadeloupe natale. Contrairement à ce que d’aucuns auraient aimé vivre après la mort de ce monument de la musique mondiale, voici comment se passeront les obsèques de Jacob Desvarieux ce 05 juillet 2021 à 18 heures (heure de Douala). Ses enfants, sa sœur Sohanna, les familles Desvarieux, Pernelle, Thoumson, Travailleur, Voltaire ont émis des avis à propos de sa levée de corps et de son enterrement. C’est l’information qui nous a été donnée par RCI Guadeloupe.

L’artiste Jacob Desvarieux, leader du groupe Kassav’, avait rendu l’âme le 30 juillet 2021à Pointe-à-pitre en Guadeloupe des suites de Covid-19 (Lire cet article). Il s’était rapidement rendu à l’hôpital des Abymes le 12 juillet dernier après s’être rendu compte avoir contracté le virus à couronnes. Il savait sa santé fragile depuis 2010 lorsqu’il avait confié à la presse « si je ne trouvais pas une greffe de rein, j’allais vivre très difficilement jusqu’à la fin de mes jours, voire mourir ». Pour le sauver cette fois-ci, les médecins l’ont plongé dans un coma artificiel afin de lui faire des soins beaucoup plus élaborés. Mais c’est le Coronas virus qui fut une fois de plus le plus fort. Il décède ainsi à l’âge de 65 ans.

Programme des obsèques de Jacob Desvarieux

Information transmise par RCI Guadeloupe : « Les Obsèques de Monsieur DESVARIEUX Jacob Félix — Musicien du Groupe Kassav, Chevalier des arts et des Lettres, Chevalier de l’ordre national du mérite de Côte d’Ivoire décédé à l’âge de 65 ans seront célébrées le jeudi 5 août à 13h 00 (18 h 00 Douala, 19 h 00 Paris) — au salon funéraire DOROCANT dans la plus stricte intimité familiale.




Levée du corps au salon funéraire DOROCANT – Route de Chauvel à Besson Abymes à 13h45 dans la plus stricte intimité familiale.

Inhumation au Cimetière de Saint-François. La cérémonie sera diffusée en direct sur le Facebook live des Pompes funèbres Marbrerie DOROCANT.

Avis demandé par: Ses enfants : Michel, Marc, Alexandre et Aurore. Sa sœur Sohanna DESVARIEUX. Ses neveux et nièces. Ses cousins et cousines. Les familles : DESVARIEUX / PERNELLE / THOUMSON / TRAVAILLEUR / VOLTAIRE. Les autres parents, alliés et amis ».

Dinaly n'a pas annoncé les sanctions qui circulent dans les réseaux sociaux

 

Dinaly

Dinaly n’a pas annoncé des sanctions contre les artistes aux chansons qui promeuvent la dépravation des mœurs. Suite à notre article sur l’intervention de l’artiste Mani Bella invitant la Sonacam à s’attendre aux procès de la part de ceux que le Comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage de la Sonacam aura mis sur le banc des accusés, Dinaly, la Présidente de ce Comité a tenu à préciser sa position sur le sujet auprès de notre rédaction. Dinaly dément avoir annoncé des sanctions contre les artistes et a fait parvenir à notre rédaction par Whatsapp son intervention diffusées à la LTM la chaine télé de son groupe médiatique et à la CRTV la chaine.

Un Comité d’éthique plus regardant à l’avenir

Il en ressort qu’une certaine page Facebook, « Le 4ème pouvoir » pour ne pas la nommer a pondu aux internautes un gros mensonge. Du Fakenews plutôt. Si ce comité a bel et bien parlé de comportements déviants de la part de certains artistes, il n’était en rien question de leurs créations artistiques mais plutôt de leurs interventions dans les médias, des propos qu’ils tiennent en publics parfois contre les autorités et contre des collègues. Non Dinaly en tant que présidente du Comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage de la Sonacam n’a pas indexé la qualité, certes pour beaucoup douteuse et insipide, des productions des œuvres de l’esprit au Cameroun.

Du moins pas pour le moment car dans la même réponse qu’elle a faite à notre rédaction, Dinaly pense que le Comité « devra se pencher sur ce phénomène de dépravation des mœurs qu’on observe de plus en plus dans nos œuvres musicales qui mettent à mal la jeunesse camerounaise » lors des prochaines sessions du Comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage de la Sonacam. Sûrement une des nombreuses voies à suivre pour discipliner les artistes musiciens. Cependant la recherche du buzz est si tenace en ce moment au Cameroun que l’on se pose la question de savoir comment le Comité de la Sonacam dirigé par l’artiste Dinaly va s’y prendre pour réussir là où avant lui le regretté Pr. Mendo Ze, encore directeur général de la CRTV, a échoué en ayant raison face à l’histoire ce jour.

Mani Bella s’attaque au Comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage de la Sonacam

L’artiste Mani Bella invite la Sonacam à s’attendre à des procès une fois que son comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage met en pratique sa volonté de lutter contre les textes de chanson qui vont contre les bonnes mœurs. Selon elle, « préparons nous tous bien ! Et ceux qui risquent même la prison dans cette histoire ne sont pas les pauvres artistes insultés….» 
La chanteuse camerounaise de Bikut-si semble très préoccupée par l’une des décisions prise par le comité présidé par l’artiste Dinaly lors de sa première session de travail tenue le 27 juillet 2021 à Yaoundé, après celle du 16 juillet du FACSO. Avec ses textes essentiellement structurés autour des sous-entendus de scènes obscènes, Mani Bella avertit déjà dans une de ses sorties sur Facebook qu’elle ne se laissera pas museler dans son inspiration. Peu importe la qualification que ce comité lui donnerait. Dans ce texte d’où l’on note encore une envie vraie de provoquer et de toujours faire le buzz, l’artiste explique que certains mots ont leur sens dans la langue française ou nationale loin de toute obscénité. Par ailleurs pose-t-elle que [le Bikut-si] est un « rythme ancestral qui, qu’on le veuille ou pas, à des connotations coquines selon la compréhension de tout un chacun ». 
 Nous essayons de joindre depuis les responsables de ce comité de la Sonacam sans succès. L’information semble ne pas être donnée officiellement. Aussi Mani Bella conditionne ses dires par un « Si cette information est vraie […] ». Aussi poursuit-elle que le tout sera de démontrer que « EUX […] chantent des obscénités ! […] 1- La chatte est le féminin du chat 2- La queue est le postérieur pointu de certains animaux 3- The beat c’est le son en anglais 4- Je ne « ine » plus (une négation qui incite la population à ne plus avoir des rapports sexuels en désordre donc, bénéfique pour l’éducation des plus jeunes). 5- On ne met pas le cœur là où les gens mettent le banga là (le banga, c’est la marijuana en ewôndo), etc. Donc hein, préparons nous tous bien ! Et ceux qui risquent même la prison dans cette histoire ne sont pas les pauvres artistes insultés, voler et mépriser au quotidien et qui, malgré tout se battent pour faire vivre ce rythme ancestral qui, qu’on le veuille ou pas à des connotations coquines selon la compréhension de tout un chacun. » 
Comment le Comité présidée par Dinaly y arrivera avec ces levées de boucliers des partisans d’obscénités dans nos textes de musiques ? Mani Bella étant juste la première de ce clan à se braquer? Cette lutte est salutaire pour redresser les esprits et bannir le culte du moindre effort dans l’art musical camerounais qui semble depuis des décennies s’embourber dans une voie qui ne lui fait plus honneur.

Jacob Desvarieux est décédé ce 30 juillet à l’hôpital des Abymes de Pointe-à-pitre en Guadeloupe

 

Jacob Desvarieux

Jacob Desvarieux et Pierre-Edouard Decimus créent le groupe Kassav’ en 1979. Le groupe a très vite rassemblé des noms qui des années après seront bien connus dans le monde entier pour avoir révolutionné la musique antillaise. Il s’agit de sa désormais veuve Jocelyne Béroad entré dans le groupe en 1980, Jean-Philippe Marthely, Jean Claude Naimro, Patrick Saint-Eloi emporté par un cancer en 2010. Kassav’ est le premier groupe noir à jouer en Russie.

Après Manu Dibango mort le 24 mars 2020 (Lire un article sur son décès), Mory Kanté mort le 22 mai 2020, un autre monument de la musique noire vient de quitter la scène les armes aux mains. Jacob Desvarieux est décédé à Pointe-à-pitre en Guadeloupe. Mort des suites de Covid-19. Il a offert à l’Humanité toute entière un grand héritage dans les arts et la culture. Son énergie et sa créativité étaient débordantes. Technicien de studio avant la création de Kassav’, il va finir ingénieur de son, auteur, compositeur, arrangeur, producteur et chanteur. La nouvelle de sa mort n’a pas beaucoup surpris ceux qui savent que la Covid-19 ne pardonne pas qui est greffé de rein. Jacob Desvarieux le savait, lui.

Jacob Desvarieux de la gloire à la gloire

C’est pour cela qu’il a vite couru à l’hôpital des Abymes le 12 juillet dernier après s’être rendu compte avoir contracté le virus à couronnes. Il savait sa santé fragile depuis 2010 lorsqu’il avait confié à la presse « si je ne trouvais pas une greffe de rein, j’allais vivre très difficilement jusqu’à la fin de mes jours, voire mourir ». Pour le sauver cette fois-ci, les médecins l’ont plongé dans un coma artificiel afin de lui faire des soins beaucoup plus élaborés. Mais c’est le Coronas virus qui fut une fois de plus le plus fort. Beaucoup de message fusent de partout dans le monde pour saluer l’apport culturel de ce monument, véritable légende qui a marqué de son vivant des générations entières. « Les Antilles, l’Afrique et la musique perdent l’un de ses plus grands ambassadeurs », a posté la star africaine Youssour Ndour.

En très peu de temps Jacob Desvarieux a pris une place prépondérante dans l’archétype des êtres sur cette terre. Pour certains même, il était immortel. Mais ne dit-on pas que certains artistes doublent leur gloire par leur mort ? Ou encore qu’un artiste ne meurt jamais ? Le père de Yélélé, album sorti en 1984 avec Decimus, est allé rejoindre ses pairs chez la muse divine et laisse ainsi la place à un autre de continuer à donner de la joie aux humains. Kassav’ c’est 80 albums de groupe et en solo. Desvarieux c’est des collaborations célèbres avec anciens et nouveaux : « Laisse parler les gens » avec Jocelyne Labille, Cheela et Passy, « Ma rivale » avec Lynnsha et Lady Sweety. Pour ne citer que ceux-là. Que la terre lui soit légère.

FACSO : les bénéficiaires de l’action Sociale de la Sonacam sont connus

 

Sissy Dipoko

Lancée le 16 juillet 2021 en présence du PCA de la Sonacam l’artiste Ateh Bazore, le FACSO vient de publier une liste de ses premiers bénéficiaires. 40 artistes bénéficient par la signature de la présidente Elonlongué Mbango Catherine, connue sous le célèbre nom d’artiste Sissy Dipoko, de la première action d’aide sociale du FACSO.

Le FACSO est une commission prévue dans les statuts adoptés lors de la dernière assemblée générale de la Sonacam qui a connu la mise en place des nouveaux statuts de cet OGC dédié aux artistes musiciens. La nouvelle équipe qui a remplacé celle qui était présidée par l’artiste Sam Fan Thomas peut se vanter d’avoir réussi le pari de mettre sur pieds en 6 mois seulement les organes essentiels de sa gestion : le directorat général de l’entreprise, le FACSO, toutes les commissions statutaires et des ad hoc. Moins de 7 mois seulement après l’élection de son nouveau PCA, A peine un mois seulement après la première répartition au titre de paiements des Droits d’auteur pour le mois de juin, une première vague de 40 artistes musiciens membres de cet OGC vont bénéficier d’un outil qui a essentiellement pour objectif le bien-être de l’artiste musicien, et donc par ricochet celui de l’art musical. Le FACSO devra normalement à l’avenir faire oublier les cotisations maladie sur Whatsapp et des appels d’aide ou au secours avilissants pour sauver la vie ou le projet d’un artiste en difficultés de production, malade ou mort.

Le Communiqué de la Présidente du FACSO

Le communiqué N° 001 de la Présidente annonce que cette première répartition du Fonds d’Aide Culturelle et Sociale de la Sonacam bénéficie exclusivement aux artistes ayant demandé un appui social, « Les dossiers relatifs à l’animation culturelle seront examinés ultérieurement ».

« A la suite de sa deuxième session tenue le 16 juillet 202l à Yaoundé et portant sur examen des dossiers d’assistance sociale reçus dans un contexte de conjoncture difficile lié à la pandémie du Coronavirus. En ma qualité de présidente du FACSO, je viens ce jour, 26 juillet 2021, publier la liste des artistes dont les demandes d’appui à l’Action sociale ont retenu l’attention de la commission. Compte tenu de la procédure de structuration de cette commission, et considérant le nombre élevé des cas d’urgences sanitaires, seuls ont été retenus au cours de cette deuxième session les dossiers de demande d’assistance sociale. Les dossiers relatifs à l’animation culturelle seront examinés ultérieurement et nous ne manquerons pas de les publier le moment venu. Les bénéficiaires de cette première action du FASCO sont priés de se présenter à la direction générale de la Sonacam, ou à ses agences régionales munis de leurs CNI (Carte Nationale d’Identité) et de leurs attestation d’adhésion à la Nouvelle Sonacam dès le jeudi 29 juillet 2021 pour percevoir leur dû ».

Conditions pour être éligible à l’aide médicale FACSO

« À tous ceux qui n’ont pas encore déposé leur dossier d’aide médicale, vous avez encore la journée d’aujourd’hui pour le faire au siège de la Sonacam. Le dossier est composé de :

1- Une demande d’aide adressée à la Présidente du FACSO

2- La copie de la CI 3- La copie de la carte d’Artiste ou attestation certifiant votre adhésion à la Sonacam », a publié Sissy Dipoko, la Présidente du FACSO à l’annonce de la deuxième session de la Commission qu’elle préside. VOIR LA LISTE ICI

Vaccins contre le Covid-19 : le cycle menstruel de la femme potentiellement en danger

 
Injection vaccin contre le Covid-19

Depuis quelques semaines déjà l’on note ici et là dans le monde des voix de femmes qui s’élèvent, accusant la prise des vaccins contre le Covid-19 de troubler leur cycle menstruel. Et lorsque ces derniers arrivent, ils ont une ou deux semaines d’avance ou de retard. En plus, c’est avec un débit beaucoup plus abondant que d’habitude. Dans le point de surveillance des vaccins contre le Covid-19 sur la période allant du 16 au 22 juillet de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) de la France, ces inquiétudes concerneraient les vaccins Pfizer (Comirnaty) et Moderna (Spikevax). (Lire également cet article très utile sur le sujet).
226 cas de troubles menstruels enregistrés au 27 juillet 2021 par exemple sur 6,5 millions d’injections du vaccin Pfizer BionTech. Pour en savoir plus, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) de la France a lancé une étude ayant pour finalité d’établir le lien direct entre vaccination contre le Covid-19 et troubles menstruels. Les études n’ont rien révélé jusqu’ici. Selon l’ANSM, « en l’absence de bilan complémentaire pour la plupart des cas déclarés, il est difficile de déterminer précisément un rôle du vaccin dans la survenue de ces saignements menstruels ou génitaux ». Et de préciser qu’il s’agit d’« effets non graves » bien qu’« inattendus ».  Pour rassurer encore plus les femmes, déclare-t-elle que « Comme après toute vaccination, vous pouvez ne rien ressentir ou observer des effets secondaires (…) Ces effets sont désagréables mais ils ne sont pas graves et disparaissent spontanément après quelques jours ».
Les vaccins contre le Covid-19 restent des inconnus.
Mais toute fois face à l’inconnu, la question de la fertilité se pose avec acuité dans ces inconnus des effets des vaccins contre le Covid-19. L’ANSM a déclenché un « signal potentiel » en direction de l’OMS et des autorités sanitaires. En effet si les menstrues sont perturbées, si l’on ne maitrise pas totalement les effets négatifs à long terme  de ces vaccins contre le Covid-19, l’on ne peut savoir s’ils n’ont pas d’impact négatif sur la fertilité de l’homme et de la femme.

Nkotti François est mort ce mercredi 04 août 2021 à l’Hôpital général de Douala

 

Nkotti François "Destopelaire"

Nkotti François alias « Destopellaire » n’est plus. Il venait pourtant de célébrer ses 50 ans de carrière le 19 mars dernier à Douala et le 26 à Yaoundé. L’un des leaders du groupe « Black Styl’s » vient de s’éteindre à l’Hôpital général de Douala des suites de maladie. Plusieurs fois annoncé mort, la nouvelle de sa vraie mort vient d’ébranler la nation camerounaise ce 4 août. Une nation qui en avait fait depuis de très longues années une icône de la musique et des événements à caractère culturel.

Plusieurs fois décoré par le Président de la république, la Foire culturelle dénommée Fomaric lancé par lui, il y a plus de 20 années déjà et qui a été haussé au rang d’entreprise privée d’utilité publique par décret présidentiel, restera sans doute à côté de ses nombreux tubes à succès, un autre très grand héritage que l’ancien maire de la ville de Bonaléa laisse au Cameroun, et plus particulièrement à la ville de Douala.

Nkotti François c’est aussi le symbole d’un Makossa des années 80 lorsque l’équipe nationale de musique du Cameroun s’était constituée pour défendre les couleurs de l’art musical camerounais. Nkotti François s’en va laissant derrière lui des millions de disques vendus avec plus d’une vingtaine d’albums produits.

Ses millions de fans partout dans le monde ne sont pas les seuls à ne pas y croire. Sa première famille artistique, ses collègues, ses amis d’armes n’ont plus que leurs yeux pour pleurer l’cône qui s’en va. Une idole pour beaucoup, qui vient de quitter la scène. Nous ne pouvons qu’avoir une pensée pour sa famille à qui nous adressons nos sincères condoléances les plus attristées. Après Jacob Desvarieux mort le 30 juillet 2021, un autre baobab de la musique africaine s’en est allé.

Top 10 Alexa 2020 des sites internet les plus visités au Cameroun

 

Top  10 des sites

Le classement Alexa des sites internet les plus visités au Cameroun en 2020 note la quasi absence des sites du pays dans le top 10. Un seul site camerounais dans le top 10. Et moins de 5 dans le Top 50. Les sites gouvernementaux semblent mieux se porter que les sites d’entreprises privées, de particuliers, voire de stars. Les offres des sites camerounais ne sont pourtant pas si différentes de celles des sites étrangers qui leur ravissent les premières et bonnes places dans ce classement.

Si l’on peut y voir que les sites internet camerounais souffrent de manque ou de mauvaise promotion de leur contenu, on ne saurait ne pas se questionner sur les offres que ces derniers mettent en avant face aux besoins réels des internautes.

1 Google.fr

2 Youtube.com

3 Yahoo.com

4 Facebook.com

5 Google.fr

6 Deepl.com

7 Wikipédia.org

8 Cm1xbet.com

9 Google.cm

10 Télédéclaration-dgi.cm

La suite du classement : https://www.alexa.com/topsites/countries/CM

Laurent Gbagbo aurait-il trahi les Ivoiriens et la Côte d’ivoire ?

 

Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara

Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien, de retour dans son pays la Côte d’Ivoire depuis le 17 juin 2021, après 10 années d’incarcération dans les geôles de la Haye pour des faits dont il sera finalement reconnu innocent, a été reçu le 27 juillet dernier par l’actuel Président de la république Alassane Ouattara.  Un tête à tête de 30 minutes a suffi aux deux personnalités pour se dire ce qui tenait de cette rencontre. Devant la presse, l’actuel président a jugé qu’il était temps de laisser la crise qui est née des élections de 2010 derrière tandis que Laurent Gbagbo a demandé à son successeur la libération des prisonniers politiques : « j’étais leur chef de fil, je suis dehors aujourd’hui et ils sont en prison. J’aimerais que le président fasse tout ce qu’il peut pour les libérer ».

Cette image présentant les deux frères « ennemis » d’hier se tenant main dans la main, sourires aux lèvres  devant les caméras du monde semble sortir tout droit d’une surréalité. S’il a fallu plus de 5000 morts, des déportés, des humiliations et de nombreux orphelins laissés derrière pour y arriver, nous y sommes donc dans tous les cas les plus improbables. Ouattara et Gbagbo se tiennent par la main. Sûrement un message adressé à la nation ivoirienne et au monde entier annonçant l’avènement de la réconciliation de tout les peuples de la Côte d’Ivoire. Faut-il y croire ou en pleurer ?

Des morts pour rien ?

Rien à redire sur les tractations secrètes d’avant et d’après la libération de l’ex-chef d’Etat ivoirien. Ce qui reste important pour le citoyen lambda très enclin à mettre des « organes » et à passionner les affaires politiques de son pays est qu’en politique on n’est jamais amis ou ennemis à vie. Ce qu’il faut dire au peuple est que les affaires politiques dans le monde nous apprennent des choses. Par exemple : lorsque les baobabs s’affrontent, aux petits arbres de prendre les coups. Et ici les petits arbres sont les citoyens lambda du bas peuple. Ce peuple qui, à chaque fois, est instrumentalisé, appelé à se sectionner en camps ennemis, obligé de choisir entre deux enfants d’une même terre, et qui ignore les positions géostratégiques et géopolitiques profitant aux seuls marionnettistes cachés derrière le voile de la haine et du tribalisme entre frères. 

Quand est-ce que le peuple africain va-t-il finalement comprendre qu’il faut cesser un jour de faire le laquais et de servir de jouet à ceux qui ne pensent qu’à son extinction ? Comment y arriver s’il se refuse à apprendre de l’avancée du monde, de son histoire, de ses peines et frustrations provoqués par des peuples étrangers au siens ? Au-delà de cette image qui peut paraître apaisante pour ce pays, l’on a comme l’impression qu’il y a des non-dits qui font craindre la trahison du peuple par les deux parties. Certaines personnes craignent même que la vie de Laurent Gbagbo soit en danger.

Calixthe Beyala met la jeunesse en garde contre « ces influenceuses qui risquent amener nos jeunes vers les dérives »

 

Calixthe Beyala

Calixthe Beyala est remontée contre les mauvaises pratiques des influenceuses. Dans une de ses nombreux publications sur Facebook, l’auteur de « C’est le soleil qui m’a brûlé », la célèbre écrivaine camerounaise Calixthe Beyala accuse les influenceuses en général et camerounaises en particulier de présenter à la jeunesse et à leur nombreux suiveurs dans les réseaux sociaux un visage blasant, loin du vrai qu’elles ont au cours de leur vie de chaque jour.

Depuis quelques temps au Cameroun, l’on ne vit plus que de buzz. On en avait certes avant, un tous les 6 mois, puis un  à chaque trimestre. Le Cameroun vient de franchir le cap de celui d’un par mois pour un à chaque nouvelle semaine. Ce ne sont plus les politiciens d’en avoir à faire seulement. C’est à présent au tour des personnalités publics de leur ravir la vedette avec des histoires de coucherie, d’orientations sexuelles, de circulation de sextapes ou plus récemment d’étalage de sa fausse vraie fortune sur la toile pour faire jaser qui a de ce temps. Les hommes et femmes connu(e)s ont vite compris comment exploiter le filon du buzz. Faire du bruit dans les réseaux sociaux rapporte plus que certains n’en pensent. Et c’est sur ce côté  que surfent depuis quelques années des personnes qui se sont autoproclamées ou pas personnes influentes de la société. Ce qui fait réagir Calixthe Beyala est sûrement le souci qu’elle a de donner un avertissement aux naïfs, ce que le Président Paul Biya appelé des « Follawers passifs »,  contre la dérive de certains visages connus de notre quotidien qui multiplient des messages d’argent facilement gagné tel celui jaillissant des portemonnaies magiques. L’on voit défiler depuis quelques temps des images des anniversaires à 500 millions de FCFA, des cadeaux de mariage à vous demander si nous sommes toujours dans un pays d’Afrique, des voitures de luxe offert en cadeau d’anniversaire aux enfants de moins de 4 ans. Tout ceci en se donnant pour model à une jeunesse qui se demande quand et comment celles-ci ont obtenu tout cela sans travail connu que celui des publications d’images sur les réseaux sociaux et de quelques passages à la télé et dans les clips des artistes.

Que conseille Calixthe Beyala à la jeunesse contre les influenceuses ?

« Ces influenceuses qui risquent amener nos jeunes vers les dérives. On les voit ça et là, vanter leurs vies de richesses et d’abondances dans les réseaux sociaux. Elles ne voyagent qu’en First, ne dînent qu’au Fouquet’s, ne s’habillent qu’en Prada ou Hermès, du moins le font-elles croire. Leurs moult compagnons leur offrent des 4/4 à dix milles chevaux, ultra chics et perfectionnés, des sacs Dior en Croco pour leurs pauvres anniversaires, du moins, le racontent-elles sur leurs comptes Facebook et autres Instagram, images à l’appui.

Leurs amants titulaires leur offrent les millions de CFA par mois et voire plus ; elles se font filmer dans les villas et suites des hôtels de luxe pour étaler leur réussite. Et elles ont des followers ! Des millions des jeunes filles suivent leurs si magnifiques vies en salivant d’envie, rêvassant de devenir elles aussi des stars du vide, ignorant que ces influenceuses vendent du vent, que personne ne gagne autant d’argent sans travailler. Et les voilà, véritables fléaux pour nos jeunes gens qui vont oublier sous leur influence, l’importance du travail, des études et du devoir bien accompli seuls garants d’un bon destin l convient de le dire : ces influenceuses sont dangereuses pour l’équilibre de jeunes filles fragiles qui auraient – sans la présence de ces influenceuses, – étudié, rencontré un compagnon normal avec qui elles auraient bâti une belle vie dans un univers réel ! Et nos jeunes filles oublieuses de la réalité face à la déferlante du faux charrié par nos influenceuses, se laissent happer dans cet univers cybernétique si factice. Oui, dans la vraie vie, – en dehors de quelques milliardaires – personne n’offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants. Dans la vraie vie en dehors d’enfants d’ultra riches, personne n’offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire… Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l’étendue de leurs richesses. Les influenceuses vous veulent du mal, pour la vraie vie. »